Tour 4 - Préquelle de la baston entre Vampires et Ogres



Nous somme en Sylvanie, ces terres sinistres sont dirigées d’une main de fer par Adolfus Van Kriegen, Comte pas vraiment vivant et pas vraiment mort.

Du haut d’une des tours d’un des forts frontaliers aux Montages du Bord du Monde, Adolfus regarde avec insistance les pics rocheux recouvert d’une neige rosée par le soleil couchant. Il sait qu’un « ami » doit venir. Il sait que cette « ami » aurait dû arriver depuis très longtemps et il commence à être très désappointé de n’avoir toujours pas gouté à cette « ami » bien en chair. Mais depuis quelques jours des bourrasques chaudes arrivent plus ou moins régulièrement des montagnes, transportant l’odeur graisseuse de son « ami » et ces guerriers.

Cette nuit, alors que l’« ami » avait déjà 10 jours de retard, Adolfus aperçoit de grands déplacements de poussières sortir des montagnes. Immédiatement, il saute dans le vide et se transforme en grande chauve-souris qui plane vers l’armée descendant des pics.
A son altitude, Adolfus est à la fois réjouie et dégouté par ce qu’il voit. Effectivement il s’agit bien de son « ami » Ghark Peau de Fer et de toute ça horde, après tant de retard, mais Ghark n’est pas seul. Une autre armée se mêle à la sienne, celle du seigneur de la pestilence Epidemius le Boursouflé. Avec lui, l’accompagne une marée immense de Nurglings, tellement immense qu’elle fait presque disparaitre les ogres.
Ce spectacle est vraiment répugnant. Les nurglings jouent partout, parfois même sur les ogres. Ils ce vomissent dessus, partagent leurs microbes, trifouillent leurs boyaux infectés et comme si cela ne
suffit pas, les ogres aussi partagent, mâchouillent, lèchent les nurglings en pensant qu’ils pourraient avoir du goût. Même le chaman-désosseur de la horde a fait une soupe aux Nurglings.
En revanche ce que les ogres n’avaient pas prévue, c’était d’avoir le nez  qui coule et des quintes de toux. Mais ils ont trouvé la solution pour le reniflement. Ils ont découpé en petit rectangles leur deuxième pantalon puis les ont roulés et enfoncés dans le nez, et accessoirement se sont amusés à imiter les morses. Une fois le tissu plein, ils l’ont stocké dans une charrette pour servir de torche pendant la nuit.

Les oreilles d’Adolfus lui permit de suivre une courte conversation entre Epidemius et Ghark :
- c’est cool de m’avoir accompagné jusqu’ici Gharky, en plus nos armées ont pu s’amuser en chemin. Mais maintenant je dois me diriger vers Middenheim, histoire de foutre la merde et de rencontrer quelques skavens.
- Oui c’était vraiment sympa Boubour. En plus j’ai fait mes stocks de  torche et j’ai énervé Fufus en étant en retard. Il va être chaud comme de la braise et un vampire c’est toujours plus cool à combattre quand c’est en colère, sinon la baston aurait été molle.

Sur ces mots, Adolfus fait demi-tour pour revenir vers le fort et reprend forme humaine une fois atteint l’échauguette. Il joigne ces deux mains et s’exclame avec un large sourrir :
-  Excellent ! Smitherkrak ! Prépare les chiens et les squelettes, les ogres arrivent.
- Je n’appelle pas les zombies ? demanda la goule à son service.
- Non, ils pourraient tomber malade. Et je déteste leur tête quand ils font la goule ! Sans t’offenser  Smitherkrak.
- Bien mon Seigneur.
Le serviteur sortit en refermant la porte sur une grande et terrible bataille. La bataille finale qui va seller une ère et en ouvrir une autre sous une nouvelle domination.

Par Julien dit Ghark Peau de Fer.

Commentaires