Les Chroniques d'Arnold le Barbare - Chapitre 2

Le Trésor caché et la Cabale du Corbeau



Arnold raconta ses exploits à sa tribu lors de longues soirées autour du feu. Cela devenait grisant et après des jours et des jours d’inaction, cette sensation d l’appel à l’aventure tenaillait de plus en plus ses tripes jusqu’à un matin où notre jeune barbare décida de partir explorer les contrées des Désolations du Chaos afin de se faire un nom et surtout de se faire remarquer d’un des dieux du chaos afin que sa tribu soit mise à l’honneur. Le vieux chef de la tribu n’apprécia pas la fouge et la désinvolture d’Arnold, et surtout son mépris envers son autorité mais n’empêcha pas le garçon de quitter la tribu, lui rendant service en se débarrassant ainsi d’un rival qui aurait pu prendre sa place. Le vieux était certain que les Désolations du chaos auraient la peau du jeune Arnold.



C’est ainsi qu’avec un groupe d’ami, Arnold quitta sa tribu des Bêtes Sauvages et les Pics sombres pour se diriger dans les plaines ocre des Désolations du Chaos. Le groupe se dirigea vers le sud et les cotes de la Mer du Chaos. Là se trouve plusieurs campements de maraudeurs attendant de déferler sur les terres mortelles et y semer le chaos. Après plusieurs jours de marche, Arnold et ses compagnons atteignent Varanguard, la cité maudite, anciennement dirigée par Archaon lui-même et qui depuis sa disparition est le théâtre d’affrontement entre clans, seigneurs et maisons chaotique car celui contrôlant Varanguard sera le chef de guerre des armées du chaos sur les terres mortelles.


Alors que les Bêtes Sauvages établissent leur campement proche de la cité parmi les centaines qu’autres campements de fortune, un émissaire d’un chef d’une maison inférieure demande à voir Arnold. Celui-ci est amené à l’écart et rencontre une personne cachée dans sa chaise à porteur cloisonnée. Cet inconnu demande aux Bêtes Sauvages de se rendre dans des ruines afin de garder des artéfacts cachés pour le compte de ce mystérieux seigneur.  Arnold n’ayant pas pour projet d’être un simple garde de reliques demande combien de temps ils devront rester dans les ruines. Le mystérieux commanditaire lui répond alors « Le temps nécessaire pour que quelqu’un se manifeste » et il jette une bourse aux pieds du jeune guerrier.



Plusieurs jours passent sans incident notoire dans les ruines où se sont installés les Bêtes Sauvages pour surveiller les artéfacts. Quelques guerriers sont partis chasser avec leur rôdeur rocktusk, une sorte de fauve ayant subi des mutations suite à une longue lignée de fauves vivant depuis longtemps dans les terres du chaos.

Mais voilà qu’une ombre surgit entre les piliers en ruines, ainsi que des bruissements d’ailes venant de l’ouest. Arnold rugit auprès de ses compagnons pour les prévenir d’une attaque.

 
 
La première attaque vient de harpies attirées par l’odeur de chair fraiche. Elles s’en prennent aux guerriers d’Arnold mais aussi aux ombres qui se faufilent dans les ruines, sans distinction. Les guerriers ne vont pas se laisser faire et se défendent vaillamment contre les griffes acérées des harpies.
Même le guetteur perché sur la tour improbable se fait surprendre par une attaque de harpie dans son dos. Elles sont vicieuses ses sales bêtes.
 Mais pour des chasseurs de bête, ce n'est pas ce qui les dérange le plus. En revanche, les humains à tête d'oiseau posent bien plus de problème. Tel des funambules défiant la gravité, ceux-ci se permettent d'esquiver les gardiens en grimpant sur les murs comme s'ils marchaient normalement dessus. L'un d'eux se retrouve rapidement à porté des précieux artéfacts.
 Mais Arnold n'est pas stupide... enfin pas assez pour se faire avoir aussi facilement. Il charge l'intrus. Pendant ce temps, deux autres gardes se dirige vers l'autre comparse qui se faufile entre les ruines.
 Alors que les Bêtes Sauvages ont la maitrise de la situation, voici qu'un autre groupe d'humains à tête d'oiseau apparait dans les ruines. L'un d'eux est encapuchonné de noir et tiens un corbeau. Serait-ce le chef ?
 Près des artéfacts, Arnold est aux prises avec l'un des pilleurs et lorsque ses deux camarades de jeu veulent intercepter un autre pillard, c'est la dernière furie qui leur tombe dessus. On entend un échange de coups et de battement d'ailes avant un crac significatif d'une nuque brisée.
 L'humain voilé attaque les gardiens libérées des premières harpies, dont les cadavres trainent au sol (enfin pas là sur la photo, car il fallait un visuel non encombré alors les barbares les ont tapé une troisième fois pour les faire disparaître !) L'attaque permet à ses acolytes de passer tranquillement sans être dérangé par les hommes d'Arnold.
 Cependant l'étranger n'avait pas pris en compte le chasseur sur son promontoire ! Stalone appelé plutôt Stal, le meilleur ami d'Arnold, lance son pieu en os et perfore l'intrus. Puis il tire sur la chaîne qui est liée au pieu et attire le chaperon noir près d'Arnold.
 Mais Arnold se fait attaquer dans le dos par l'un des hommes oiseau, permettant à sa victime de s'échapper. Furieux, notre barbare va prestement s'occuper du vil gredin qui l'a dérangé.
 En attendant, le fuyard s'empare d'artefacts au nez d'une Bête Sauvage et monte à l'étage de la ruine sans aucun problème. Le barbare devant lui est médusé par son agilité.
 Chose promise, chose... promise ! Arnold, dont le sang bouillant n'a fait d'un tour, explose son vil assaillant et dans l'élan percute violemment le chaperon noir qui se trouve être une chaperonne ! Effectivement sous le tissu noir se distingue nettement les formes d'une femme.
 Dans les ruines, près des artéfacts, les guerriers des pic sombres sont désorientés par les assauts des hommes oiseaux. Leur agilité et leur facilité à arpenter les pans des murs leur permettent de jouer des tours à leurs adversaires. Voilà maintenant qu'un second gus se trouve à l'étage près à sauter sur les artéfacts pendant qu'un barbare grimpe péniblement une façade en ruine.
 
 Et voilà qu'arrive maintenant un corbeau géant... A moins que se ne soit un humain sur échasse et grimé en corbeau avec des ailes en plumes. En tout cas, voici un adversaire de plus qui vient convoiter le butin. C'est aussi à ce moment que Zora et son fauve revient de la chasse.
 A moins que la chasse ne débute maintenant ! Le rocktusk se jette sur le corbeau géant tandis que Zora grimpe à l'étage pour l'occuper des corbeaux percher. Mais les rapaces viennent de s'emparer des derniers artéfacts et commencent à déguerpir.
 Pour la cheffe des corbeaux, cela se corse ! Arnold refuse cette fois-ci de lâcher sa proie et un second coup sur la tête la met K.O. Son acolyte tentera de sauver sa maîtresse mais après avoir éliminé le compagnon d'Arnold, il ne parvient pas à atteindre son but.
Arnold fait alors face à deux les hommes corbeaux et les repousse vaillamment. Il a sa proie, il ne la laissera pas à l'ennemi. C'est une victoire pour Arnold, enfin c'est ce qu'il pense. Il ne sait pas que les artéfacts ont été volé et que leur mission est un échec.

Après la bataille, plusieurs chasseurs partent sur les traces des hommes corbeaux mais sans grande réussite. Leurs pistes se perdent rapidement. Arnold doit se présenter aux pieds de la cité, il prend avec lui la prisonnière. Lorsque le commanditaire le retrouve en dehors de la cité et qu'il apprend ce qu'est advenu de ses artéfacts et qui est la prisonnière, il se réjouit de la nouvelle. Grace à la prisonnière, il va pouvoir confondre son adversaire. Il félicite le barbare et lui demande de se tenir près pour une autre mission.

Mais est-ce qu'Arnold acceptera de n'être qu'un larbin encore longtemps ?


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