Le Comte Laurenzio Del Fourchet, seigneur une insignifiante et mystérieuse contrée des Principautés Frontalières, rêve depuis toujours de gloires et d'honneurs. Alors lorsqu'il apprit au sien de la cour d'Akendorf l’existence de pierres vertes assez rares dans les Terres Arides et très difficile à trouver, son sang bouilli d'excitation et se mit en tête d'en trouver et d'être le premier à en ramener à la cour pour montrer sa grandeur.
C'est ainsi que le Comte Del Fourchet prit la route du sud à la tête de sa petite force armée décidé à écumer entièrement les Terres Arides s'il le faut pour trouver sa gloire verte. C'est l'esprit serein qu'il atteignit les plaines stériles, rougeâtres, et ce fut bien le seul parmi sa troupe. Effectivement, ses hommes d'armes étaient inquiets. Les Terres Arides étaient connues comme le berceau des peaux-vertes, le foyer de nombreux clans orques et gobelins mais aussi d'autres créatures abjectes comme les morts-vivants. Il fallut plusieurs semaines de marche et de recherche pour trouver ses cailloux verts et surtout de mauvaises rencontres, dont l'une d'entre-elle effaça le sourire du joli noble présomptueux.
Suite à une collecte d'info après avoir questionner un gobelin errant, où plutôt tabasser dans les règles ce dernier, Laurenzio Del Fourchet et ses hommes se sont dirigé vers un monticule rocheux. A son approche, l'armée humaine vit distinctement des formes blanchâtres se détacher de la pierre ocre, une armée de squelettes fouillait frénétiquement (enfin à la manière d'un squelette bien entendu !) les environs. Le Comte Del Fourchet vit ceci comme une usurpation de ses biens ou plutôt de ses futurs biens et ordonna alors d'attaquer ses pouilleux.
Les forces du Comte prennent position dans des escarpements rocheux, notamment ses unités de tir, en face le Roi des Tombes Toutânmacron forme hâtivement sa ligne de bataille au milieu de la plaine.
La force de son armée mort-vivante repose sur ses nombreux archers. Ceux-ci décochent leurs flèches mais leurs adversaires se sont mis à bonne distance pour être épargné par la pluie mortelle. Cela reste quand même comme un acte d'injonction à ne pas avancer à l'intention des humains.
Ces derniers hésitent. Posté sur leurs positions, ils semblent prendre la pause, bien heureux que leur seigneur hésite à engager le combat. Alors Laurenzio Del Fourchet, où est passer votre fougue et votre envie de gloire ?
Finalement c'est Toutânmacron qui s'irrite le premier devant les
atermoiements de son adversaire. Comme quoi un pharaon peut être mort
depuis plusieurs siècle et être toujours impatient. Il envoie un groupe
d'archer en avant garde remuer le cul de ses pleutres d'humains.
Finalement l'une des flèches a dû piquer au vif le Comte Del Fourchet et c'est un tonnerre d'armes à feu et de bruits de sabot qui répond à l'agressif Toutânmacron. Le Comte lance ses chevaliers sur le flanc de la ligne mort-vivante, face aux redoutables Ushabtis.
L'unité des statues vivantes succombe à la charge furieuse de leurs adversaires. Les chevaliers sont auréolés de gloire après cette percée.
Mais la réplique ne se fait pas attendre et elle est cinglante. Toutânmacron lance sa réserve pour empêcher ses adversaires d'atteindre le QG mort-vivant, une nouvelle unité d'Ushabtis, encore plus forte, plus féroce, plus... méchante ! Les chevaliers se font plumer. Ceux qui en réchappent subissent le harcèlement des archers squelettes postés non loin. C'est de nouveau le statue quo dans la plaine aride. Mais la perte de son élite fait craquer mentalement le Comte Del Fourchet et ordonne le pli de ses troupes.
Toutânmacron ne se vantera pas de cette victoire acquise grâce à une flèche opportune. Del Fourchet promet lui une revanche ultérieument.
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